Une coopérative autogérée de livreurs à vélo.
Il n’a pas fallu longtemps aux plateformes de livraison pour révéler leur vraie nature. Leurs publicités, parfois relayées par des Pôle emploi, promettent de hauts salaires pour se promener à vélo dans les plus belles villes du pays. Peu de livreurs sont encore dupes mais beaucoup s’inscrivent encore pour y travailler. C’est le sombre reflet d’une société qui ne permet plus l’accès à toutes et à tous à un travail rémunéré correctement. Parmi ces livreurs, certains se sont posé une question naturelle mais que l’on occulte souvent : le travail de nos patrons est-il vraiment indispensable à notre métier ? Si demain nous arrêtons de travailler, nous appelons ça une grève. Si demain les patrons nous laissaient tranquille, nous appellerions ça une trêve.
sur le site de l’Humanité de samedi19 février