Collectif école – riposte

Collectif école – riposte

À l’initiative de l’AFEF (association française pour l’enseignement du français), les mouvements pédagogiques et associations complémentaires de l’école, les associations d’usagers·ères, les organisations syndicales, les chercheuses et chercheurs, les actrices et acteurs de l’éducation se sont rassemblés pour appeler à une riposte, unitaire et collective visant à rassembler « toutes celles et tous ceux qui ne peuvent se résigner à une école du tri social, pour participer à [nos] travaux pour un Grenelle alternatif ».

Notre commission ne peut que soutenir cette initiative, tant il est nécessaire, pour le futur de l’économie sociales et solidaire, que le monde enseignant puisse « former des citoyennes et des citoyens de demain éclairé·es, à même de relever les enjeux majeurs posés par les crises climatiques, démocratiques, sociales qui pèsent sur nos sociétés ». Et à même de conduire collectivement et démocratiquement les entreprises de cette autre économie qu’est l‘ÉSS.

Nous avons tout intérêt à participer au « grand mouvement d’élaboration d’alternatives pour l’École, visant à une grande réforme pour refonder une institution éducative démocratique, humaniste, moderne » qui vient de naître.

Participons aux travaux pour un Grenelle alternatif !

Signez l’appel !

Lire aussi la Lettre ouverte d’une enseignante à nos dirigeants, dans laquelle une Professeure des écoles décrit son mal-être : https://www.cafepedagogique.net/2024/02/07/lettre-ouverte-dune-enseignante-a-nos-dirigeants/

Jérôme Saddier, président d’ESS France : reconnaitre les entreprises de l’ESS comme « des acteurs essentiels dans les transitions »

Jérôme Saddier, Président d’ESS France valorise la pleine dynamique de l’ÉSS au niveau territorial. Il met en valeur un mode de fonctionnement d’entreprises différent et revendiqué, qui, estime-t-il, n’a pas besoin de faire ses preuves.

Le sujet, pour lui, c’est comment on développe l’ESS ; nul besoin de lois nouvelles pour la définir, sauf peut-être « un peu de toilettage à faire sur le plan législatif ».

L’important aujourd’hui, c’est une loi de programmation, qui permette de définir les objectifs en termes de politique publique et les moyens que l’État y consacre sur une durée pluriannuelle ; le budget de l’État dédié à l’ESS est en stagnation : la politique publique est à revoir pour prendre en « considération ce que nous savons faire ».

Il se montre très offensif sur la nécessité pour les secteurs de l’aide à domicile, de la petite enfance et du vieillissement de ne plus avoir d’acteurs lucratifs. Place aux associations !

Enfin, il s’interroge fortement sur le développement des contrats à impact, dispositif qu’il juge « pas très convaincant en tant que tel ».

Autant de préoccupations qui rejoignent celle de la commission ÉSS du PCF ; mais pas encore notre volonté de voir le législateur créer une loi pour un droit de préemption des entreprises fermées ou menacées de fermeture, par leurs salarié.e.s, sous forme de SCOP ou de SCIC.